Peu importe le chemin emprunté, Noyers, fière cité médiévale, saura vous charmer et vous intriguer au fil de ses ruelles pavées. Laissez-vous tenter par une petite balade bucolique le long du Serein, au bord duquel vous pourrez accéder aux nombreuses marches menant au site du Vieux Château qui domine la vallée. Rien d’étonnant à ce que ce cadre de vie d’une si exceptionnelle beauté ait conquis artistes et artisans d’art.
Placettes, pinacles finement sculptés et maisons à colombages colorés sont une invitation à la flânerie ! Passionnés de photographie, ce village est l’un de nos préférés pour réussir à coup sûr de beaux clichés ! Et parole de Nucériens, il est difficile de s’en lasser !
À Noyers, l’art se décline sous toutes ses formes ! Le musée renferme l’une des plus importantes collections d’art naïf de France. Visiter ce musée stimule l’imaginaire et invite au voyage ! Le lyrique et le classique se rencontrent chaque été pour le plus grand plaisir des mélomanes, tandis que les papilles jubilent chaque automne à la saison de la truffe !
Noyers, cité classée parmi “les Plus Beaux Villages de France”, s’est appelée au XIème siècle “Nucerio”, du latin “Nux-Nuces” qui veut dire noix, nommée ainsi à cause de la grande quantité de noyers qui poussaient dans la région. Ce n’est qu’au XVIème s. que l’orthographe devient ce qu’elle est aujourd’hui !
La cité est traversée du nord au sud par un axe de communication principal reliant les deux portes du bourg, la Porte de Tonnerre et la Porte d’Avallon, ce qui en a fait à l’époque un lieu commercial très important.
Les tous premiers seigneurs de Noyers, les Seigneurs Miles de Noyers, furent des bâtisseurs. Ce sont eux qui ont érigé sur la colline Saint-Georges un imposant château surplombant le village, dont il ne reste que quelques ruines.
Sur les 23 tours datant du XIIIème s. qui entouraient le bourg, reliées entre elles par une enceinte imposante, 19 sont toujours debout.
Hôtels aristocratiques, demeures bourgeoises aux façades à pans de bois, maisons de vignerons, anciennes chapelles, couvents, places à arcades et tours de défense ont traversé les affres du temps pour notre (et votre) plus grand plaisir aujourd’hui !
Quoi de mieux après un bon repas que de faire quelques pas le long de cette rivière que l’on appelle Le Serein et dans un méandre duquel est venue se nicher la cité médiévale de Noyers ?!
Ce qui constituait jadis une défense naturelle, permet aujourd’hui à notre belle médiévale de profiter d’une bulle de verdure apaisante et « sereine » le long de laquelle il fait bon flâner…
Ne vous fiez pas à son nom, cette rivière n’a pas toujours été d’un tempérament calme : pour s’en apercevoir, il suffit de se rendre devant l’hôtel de ville. Sur son mur extérieur sont gravés dans la pierre les niveaux des crues les plus importantes des derniers siècles !
« Un Musée fait de passion, de culture, de curiosité et de surprise. Entre les voyages des uns et les coups de cœur des autres, il a su préserver « l’univers » de ses bienfaiteurs et mettre en valeur ses collections. Qu’elles soient de fer, de toile ou de terre, elles sont en harmonie avec l’esprit du Musée. »
Les visites estivales
Chaque été, Noyers s’anime au gré des balades commentées réalisées par nos guides.
Rendez-vous les mardis et jeudis à 11h
au bureau d’information touristique
Pour les groupes, réservation toute l’année par simple demande par mail à : guidage@destinationgrandvezelay.com
« Le château de Noyers fut construit sur les pentes et le sommet d’un éperon boisé, bordé à l’ouest comme à l’est par le Serein. Au Xème siècle, avec l’essor de la féodalité, la famille seigneuriale de Noyers se distingue. Il semble qu’à cette époque, le château des premiers seigneurs de Noyers ne se composait que d’un donjon carré et d’une palissade de bois, conformément aux techniques de construction du moment. Pendant la Ligue, Noyers et son château passent tour à tour aux mains des protestants et des catholiques. La forteresse est pillée à plusieurs reprises. En 1592, Duprat, baron de Vitteaux, farouche ligueur, investit le château et profite de sa puissance pour s’enrichir. En 1599, par un édit, Henri IV fait détruire le château qui était devenu le repaire de Duprat. Les vestiges sont dispersés peu avant la Révolution, sur l’ordre du duc de Luynes, dernier seigneur de Noyers.
400 ans plus tard…
En 1998, sous l’impulsion de quelques habitants de Noyers est créée l’Association du Patrimoine Oublié, dont l’objectif principal est la réhabilitation du site du Vieux Château. »
